Considérée comme le tiers monde du tiers monde, l’Afrique, particulièrement dans sa partie subsaharienne, court désespérément derrière son développement économique et social depuis plusieurs décennies. Afin de l’aider à gagner cette compétition contre la faim, la maladie, l’analphabétisme, la pauvreté, etc, l’application de deux théories sur les droits de l’homme a été successivement préconisée. La première, le développementalisme, est fondé sur la négation des libertés publiques et promotion notamment des droits économiques et sociaux. La seconde, le libéralisme, prône la satisfaction de tous les droits sans distinction.
Force est de constater qu’aucune de ces théories n’a réussi à sortir l’Afrique de l’ornière du sous-développement. Leur échec amène à s’interroger sur les vrais ressorts susceptibles de permettre au continent noir de conquérir enfin le graal du développement.